Chez-soi au Honduras
1984
Aujourd’hui, le toit est fini mais la maison n’est encore qu’un squelette formé d’un entrelacs de branches solidement nouées. Il reste à combler les vides avec un mélange de terre et d’eau. Il serait pourtant urgent d’avoir un abri convenable : la nuit, le vent traverse les cloisons. Les enfants, transis, sont trop souvent grippés ou enrhumés. Emilia demande régulièrement à Majin de terminer les travaux. Il promet de s’y mettre dès qu’il aura vendu le maïs, récolté les haricots et cueilli les melons d’eau.