Le silence est interrompu par l’irruption du vent
Toute la famille est assise dans le noir devant la maison. Tout à coup, le silence est interrompu par l’irruption du vent. En moins d’une minute, c’est le tohu-bohu. Bakea et son mari courent attacher les nattes du sol aux poutres pour se mettre à l’abri. « Ritang, Ritang! » La grand-mère, se précipitant vers sa maison, appelle sa petite-fille pour qu’elle la suive. La pluie commence à tomber. Terewati reste avec Bakea hors de la moustiquaire pendant que cette dernière termine son repas. Avant de passer dessous pour y rejoindre leurs enfants, elle baisse la flamme de la lampe à huile. Sous les soupirs des dormeurs, le souffle du vent, la pluie et le chant des vagues, le jour s’efface.
La plage sert aussi de toilettes!
Dans l’atoll de Tabiteuea-Nord, on n’est jamais loin de la mer car l’île, longue de vingt kilomètres, ne dépasse pas un kilomètre de large. Bakea marche avec ses deux plus jeunes enfants en direction du côté lagon de l’île, où les récifs de corail maintiennent la mer au calme et où les variations de marée sur les fonds de sable blanc donnent à l’eau toutes les nuances de bleu imaginables. Bakea rejoint d’autres villageois, accroupis près de l’eau, le dos aux récifs. Cette plage, dans toute sa beauté, sert aussi de toilettes!
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