Une habitude difficile à perdre.
La guerre de la Triple Alliance en 1870 qui décima les quatre cinquièmes de la population mâle et la guerre du Chaco de 1932 ont causé une grande disparité de la population hommes-femmes. Les hommes s’étaient mis à entretenir plusieurs femmes. Aujourd’hui Catalina sit que Siméon se distingue des hommes du pays qui ont garder l’habitude de prendre plusieurs femmes à la fois même si le nombre des hommes et des femmes s’était à nouveau équilibré. Catalina, elle, voulait garder Simon juste pour elle ! Contente ou pas, le divorce est illégal.
Catalina au Paraguay fut de celles qui m’apprirent à regarder différemment le monde. A regarder la beauté avant de voir la pauvreté. C’est son cadeau en ce jour de mon anniversaire. Il me suivra pour le restant de ma vie.
« Pendant qu’elle cuisinait et que je prenais ma photo, Catalina me racontait qu’elle souhaitait rénover sa cuisine mais voulait garder ce mur de bambou. Comme moi, elle aimait la lumière qui y passait.
Poursuivre sur la beauté
Revoir et savoir
Les Burges écoutent tout ce qui leur est dit du développement. Comment s’est poursuivie leur évolution, eux qui ont reçu des cours de cuisine, de jardinage, des soins médicaux, des vaccinations, afin de mieux servir leurs enfants ? Comment les enfants ont-ils bénéficié des efforts de leurs parents ? La ville est-elle maintenant plus près ? Le dernier train vapeur est-il au musée ? Y’a t-il encore une aussi jolie lumière dans la cuisine de Catalina ?
Et qu’est devenu ce pays complètement bilingue (espagnol et langue des Guaranis) au milieu d’une dictature et des inondations dues à la désertification de l’Amazonie ?
Tiré par une locomotive à vapeur chauffée au bois, le train met six heures pour parcourir les cent kilomètres qui séparent la capitale du village de Caballero. Il faut en plus une heure de marche (ou une demi-heure de cheval) sur une route ravinée par des pluies fréquentes et torrentielles, pour arriver enfin chez les Burges. Qu’est devenu la campagne qui était si près de la ville.
