« Maintenant que j’ai une cuisinière, j’aimerais ça finir ma cuisine » me dit-elle.

« Les trois murs de vieilles planches, j’aimerais les remplacer par des murs de briques. Je voudrais couvrir le sol de belles tuiles, mais avant je dois construire un poulailler et sortir les poules de la cuisine, leur seul lieu pour pondre tranquille » Puis en regardant le mur de canne où le soleil passait, elle me dit : « Mais ce mur-là, je veux le garder ainsi, car j’aime beaucoup la lumière qui passe. » 

 

Beaucoup de gens tournent les pages de mes livres et disent : « Eux ils sont pauvres, eux ils sont riches, eux ils sont pauvres, eux ils sont riches. » Comme si c’était la seule façon de voir le monde. Ce mur n’est pas un mur de pauvres. C’est tout simplement un beau mur de lumière : le mur de Catalina qui aime la lumière comme vous et moi. C’est le mur d’une femme avec un cœur d’artiste qui aime mettre de la beauté dans sa vie. 

 

 

J’ai appris à faire de la photo quelques mois avant mon départ et j’étais nerveuse à chaque fois que j’en prenais une ; j’en prenais donc beaucoup pour m’assurer d’en avoir une bonne. J’étais heureuse du mur de bambous qui laissait passer une belle lumière. Je savais que cette photo serait réussie. 

Tous les jours, elle préparait le repas avant que les enfants reviennent de l’école. Afin de la laisser se concentrer sur son travail, je lui disais : « Prépare ton repas sans te préoccuper de moi. Je vais en profiter pour m’installer et prendre la photo de ta cuisine » 

Grâce à un crédit que le ministère de l’Agriculture avait accordé à une centaine de familles, elle avait obtenu sa cuisinière l’année précédente.Elle avait dû aller au village suivre des cours de cuisine et maintenant elle pouvait utiliser quatre casseroles et un four. Avant, elle n’avait qu’un trou dans la terre et un feu.

« Maintenant que j’ai une cuisinière, j’aimerais ça finir ma cuisine » me dit-elle. « Les trois murs de vieilles planches, j’aimerais les remplacer par des murs de briques. Je voudrais couvrir le sol de belles tuiles, mais avant je dois construire un poulailler et sortir les poules de la cuisine, leur seul lieu pour pondre tranquille » Puis en regardant le mur de canne où le soleil passait, elle me dit : « Mais ce mur-là, je veux le garder ainsi, car j’aime beaucoup la lumière qui passe. » 

 

Beaucoup de gens tournent les pages de mes livres et disent : « Eux ils sont pauvres, eux ils sont riches, eux ils sont pauvres, eux ils sont riches. » Comme si c’était la seule façon de voir le monde. Ce mur n’est pas un mur de pauvres. C’est tout simplement un beau mur de lumière : le mur de Catalina qui aime la lumière comme vous et moi. C’est le mur d’une femme avec un cœur d’artiste qui aime mettre de la beauté dans sa vie. 

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