Faire tomber les murs
Ils sont nombreux ceux qui cherchent des solutions aux maux de l’Humanité et qui nous parlent de notre propre paix intérieure et de la paix sur la terre. Il est impossible de s’intéresser à celleci sans essayer de proposer nos propres solutions.
La vie dans certaines îles du Pacifique m’a apporté en plus du sourire de leurs habitants, un ingrédient pour concocter la grande recette de la paix sur Terre. C’est le seul continent où le sourire des adultes m’est apparu le même que celui des enfants. J’aimerais y retourner pour y découvrir le pourquoi. Mais, il y a une autre raison pour laquelle j’aimerais revenir dans un pays comme Kiribati. C’est pour aller y vivre encore dans une maison sans murs, m’allonger sur la natte près des autres, avec la pleine lune comme couverture.
En PapouasieNouvelleGuinée, il y a des murs et des tranchées entre les clans et dans certains pays les gens construisent d’abord les murs de la cour avant de bâtir leur maison. Pour ceux qui vivent dans le froid, l’exercice est difficile à faire, mais en fermant les yeux, nous pouvons imaginer la vie dans une maison sans murs ; puis, la vie dans un pays où toutes les maisons sont sans murs et s’éclater un peu la tête pour s’imaginer vivre sur une planète entière où aucune maison n’aurait de murs. Alors là, dans notre esprit nous connaîtrons exactement les règles à établir pour vivre dans un monde en paix.
Malgré notre goût de la liberté, il n’y a pas de vie et de paix possibles dans nos coeurs et sur la terre sans qu’on instaure des règles de vie. Vivre avec les autres est un art.
Il faut d’abord faire tomber les murs. Ceux qui nous empêchent de sourire les premiers. Ensuite, faire tomber ceux qui nous empêchent de sourire à nos voisins. Le mur de Berlin est tombé, mais il y en a encore d’autres à faire tomber avant de voir la paix régner sur terre.